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Qu’est ce qu’une sorcière?

 

C’est une fée que l’on a offensée« 

Répondait la folkloriste anglaise Katharine Briggs.

 

 

En réalité, la sorcière est fréquemment perçue comme une « fée maléfique », c’est-à-dire une redoutable magicienne maîtrisant les aspects les plus sombres de la magie noire et initiée aux sciences interdites.

On la décrit le plus souvent comme une femme laide et disgracieuse, avec un nez recourbé, des yeux malicieux et fuyants, une peau ridée parsemée de pustules, une bouche édentée et une voix cassée.

À l’inverse de cette vision de cauchemar, on peut brosser un portrait infiniment plus charmeur de la sorcière : il s’agit alors d’une belle jeune femme élancée, à la peau blanche, aux yeux verts et à l’ample chevelure rousse, rouge ou noire, n’hésitant pas à se mettre nue pour aller cueillir ses plantes magiques dans la rosée matinale.

En fait, la sorcière est généralement ensorcelante et mystérieuse. Elle sait fasciner par son regard et envoûter ses sujets.
On dit qu’elles sont marquées par la « griffe du Diable » (pour ma part, je pense plutôt ses génies familiers ou les esprits en général.), qui y place une empreinte sur leur corps la nuit, le plus souvent lors de leurs nombreuses sorties astrales. (Comme beaucoup de sorcières sont médiums, elles attirent les esprits et sont confrontées à beaucoup d’entre eux, qui les griffent ou brûlent pendant leur sommeil.).

Quant aux sorciers, ils ne se distinguent pas par leur beauté ou leur laideur, mais grâce à des caractéristiques physiques censées être le signe de leur état. Ainsi, tout comme pour les sorcières, on a toujours suspecté les rouquins et les porteurs de taches de rousseur d’allégeance avec le Diable, car on disait que leurs cheveux avaient été brûlés par les flammes de l’enfer.

On disait aussi que ceux qui sont marqués par la lettre B étaient disposés à devenir sorciers : les bancals, les bossus, les boiteux, les borgnes, les bègues, les bigues, les baveux, les bavards, les bâfreurs et autres buveurs.


Bien entendu, beaucoup de ces renseignements trouvent leur origine dans des croyances superstitieuses, généralement colportées par des individus lâches et jaloux, qui les honnissent tout en les vénérant secrètement.

D’après les croyances populaires, on devient sorcier ou sorcière de père en fils et de mère en fille, c’est un héritage. Une vieille femme édentée, mal attifée, aux allures mystérieuses et non banales, passera facilement pour être une sorcière et il faudra s’en méfier. Ceci est vrai. Mais pas forcément…

L’habit ne fait pas le moine, loin de là !

Généralement, les sorcières savent cacher leur jeu et tromper. Elles sont obligées de faire preuve de discrétion. Cela fait partie de leur sens moral, de leur déontologie. N’oublions pas qu’elles sont expertes dans l’art de convaincre et qu’elles sont mystérieuses et inaccessibles par nature. Néanmoins, ceux qui se sont penchés sur la sorcellerie devraient être capables de déceler des traits de personnalité et parfois des signes (généralement dissimulés), qui peuvent fournir des pistes.

D’une façon générale, une sorcière est tout simplement une chamane, qui voyage dans le monde des esprits et qui, finalement, a été choisie par ces derniers. Parfois aussi, une sorcière est une médium, dotée de magnétisme, qui, parvenant à agir sur les énergies, parvient forcément à pratiquer de la magie !

En ce qui concerne les gentilles et les méchantes sorcières, on peut dire que dans le bien, il y a une part de négatif et dans le mal, une part de positif (vision juste du Taoïsme d’ailleurs). C’est ce qui donne justement cet équilibre. C’est pourquoi une vraie sorcière est capable de faire preuve d’équilibre et de sagesse, et de défouler sa haine uniquement lorsque cela est vraiment nécessaire. Une sorcière a appris à connaître ses points obscurs et à révéler le monstre qui est en elle, comme tout un chacun, au lieu de le cacher ou pire, de le fuir. Elle a réussi à réaliser une profonde introspection sur elle-même et à affronter l’inconnu. Enfin, elle a su développer ses dons paranormaux afin de pouvoir agir sur les énergies de l’univers et d’entrer en communion avec les dieux. De ce fait, elle a acquis, c’est certain, une profonde sagesse. Elle sait aussi se taire et ne pas se vanter de ses dons et des sortilèges qu’elle aura réussi dans le passé. Elle aura recours à la sorcellerie lorsqu’il n’y aura aucune issue possible dans sa vie, dans celle de ses proches ou encore de ses consultants si elle a décidé d’en faire son métier. Autrefois, les gens allaient discrètement consulter leur sorcière qui vivait cachée dans une maison au fond de la forêt. Tous avaient recours à la sorcellerie. N’oublions pas que la magie est l’ancêtre de bien des disciplines (médecine, allopathie…). La magie permettait ainsi de traiter des maladies, de réaliser des accouchements sans difficulté, de recevoir de bonnes cultures, de la chance et de la protection pour son foyer, etc. La sorcière était donc chamane, guérisseuse, devineresse, enchanteresse. Elle endossait tous ces rôles.

Après avoir été pourchassées, souvent à cause du sexisme des hommes qui n’acceptaient pas de voir les sorcières endosser le rôle de prêtresse, et à cause de la jalousie des autres femmes, les sorcières commencent enfin à retrouver la place qu’elles méritent. Aujourd’hui, grâce à l’information, les gens sont plus cultivés et commencent à comprendre que les sorcières, contrairement à ce que certains en ont dit ou révélé (en parodiant de façon grotesque leurs activités supranormales et leurs rites, souvent par cupidité et par ignorance), ne sont pas dangereuses ou méchantes. Elles reflètent simplement la nature, qui est, comme elle, sombre et lumineuse à la fois. N’oublions pas que la nature peut être cruelle, mais pour autant, elle n’est ni sadique, ni superficielle. De fait, la sorcière est une créature mi- ange, mi démon.

Tout homme doit trouver le monstre au fond de lui, s’il veut un jour trouver la paix. Il devra ainsi l’extérioriser pour pouvoir l’évincer.
Proverbe : au-delà du réel.

Elles sont authentiques, comme les animaux, et ne trichent pas ! Elles ont su affronter la part sombre de leur être, mais aussi des choses en général. Cet aspect est inévitable dans l’évolution spirituelle, c’est d’ailleurs pourquoi, dans notre cercle occulte, nous apprenons justement à nos élèves à mettre en lumière le négatif et à perfectionner le magnétisme divin, dont est dotée chaque créature de ce monde, puisque nous provenons tous de la même énergie universelle.

Si vous pensez ressembler à ce portrait, peut-être qu’une sorcière dort en vous et qu’elle n’attend plus qu’à se révéler !

Si c’est le cas, je vous invite à lire cet article, afin de déceler la sorcière qui sommeille en vous et de mettre en lumière la future prêtresse que vous êtes !

 

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Article rédigé par Lilith (GPL)
Sources : mes connaissances
Introduction : Catherine Quenot
Rédaction : Lilith donkere Hel.
Wiccalucifera©2014.

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