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Les nuances de la magie occulte

La magie, un univers complexe et nuancé

 

La magie occulte se décline en une multitude de domaines et de pratiques, souvent regroupées en différentes catégories. Elle peut être étroitement liée à des traditions spirituelles ou pratiquée de manière indépendante. Cette diversité peut rendre difficile l’orientation. Dans cet article, nous allons donc aborder ces différentes notions.

Les trois couleurs de la magie

 

Parmi les classifications les plus courantes, on retrouve la trilogie magie blanche, magie rouge et magie noire.

La magie blanche est associée aux intentions positives : guérison, protection, prospérité.
La magie rouge est liée à l’amour, à la séduction et aux relations interpersonnelles. Elle peut être utilisée pour renforcer l’attirance ou améliorer la vie amoureuse.
La magie noire est réputée pour ses intentions néfastes : maléfices, vengeances.
Il est important de noter que ces couleurs sont des métaphores utilisées pour désigner la nature des intentions plutôt que des caractéristiques intrinsèques de la magie elle-même.

 

Magie noire et goétie

 

La magie noire est une magie malveillante dont la spécialisation qui vise à nuire aux autres. Elle peut s’inscrire dans un cadre spirituel, souvent associé à des courants satanistes ou lucifériens, mais elle peut aussi être pratiquée sans référence à une quelconque croyance.

La goétie est une forme de magie qui implique l’invocation de démons. Les goétiens peuvent utiliser ces entités pour diverses fins, allant de la guérison à la malédiction. Il est important de distinguer la goétie de la magie noire : un goétien n’est pas nécessairement un pratiquant de magie noire.

 

Magie noire, sorcellerie et autres pratiques

 

Il est fréquent de confondre magie noire et sorcellerie, mais ces deux termes désignent des réalités distinctes.

La magie noire est une forme de magie associée aux intentions néfastes, visant à nuire aux autres. Elle peut s’inscrire dans différents contextes spirituels, dont le satanisme, mais elle n’est pas exclusive à ce courant.

La sorcellerie est une pratique spirituelle ancestrale, souvent associée aux religions néopaïennes. Les sorciers et sorcières invoquent des divinités de la nature (comme les dieux celtes, la Déesse Mère) pour établir une connexion avec le monde naturel et obtenir des bienfaits ou des connaissances. La magie fait partie intégrante de leurs pratiques occultes, mais elle n’est pas nécessairement noire.

Magie noire et sorcellerie

Il ne faut pas confondre la magie noire et la sorcellerie, beaucoup les croient synonymes à torts. Le terme le plus proche de la magie noire est sinon la goétie, qui est une magie qui fait appel aux forces maléfiques comme nous l’avons vu précédemment.

 

Le Bouc Satanique

 

Satanisme & luciférisme

 

Le satanisme est un courant religieux qui vénère Satan en tant que figure centrale. Les pratiques satanistes peuvent inclure des éléments de magie noire, mais elles ne s’y limitent pas.


Le luciférisme est un courant plus hétérogène, qui rend un culte à Lucifer. Il existe différentes formes de luciférisme :

  • Le luciférisme traditionnel s’inspire de sources historiques et considère Lucifer comme une figure mythologique ou symbolique.
  • Le luciférisme moderne est souvent plus individualiste et peut intégrer des éléments de différentes philosophies. Les lucifériens modernes voient généralement en Lucifer un symbole de rébellion, de connaissance et d’émancipation.

Satanisme, luciférisme et leurs pratiques

Les satanistes et les lucifériens forment deux courants religieux distincts, bien que partageant certaines affinités.

Les satanistes traditionnels croient en l’existence de Satan en tant qu’entité divine et maléfique. Ils pratiquent des rituels souvent opposés aux rites chrétiens, mais leurs croyances et leurs pratiques sont très variées. Bien qu’ils soient souvent associés à des images violentes et sanglantes, la plupart des satanistes traditionnels rejettent les sacrifices humains et animaux. Ils utilisent principalement leur propre sang lors des rituels, considérant qu’il contient leur énergie vitale.

Les satanistes modernes ont une approche plus symbolique de Satan. Ils le voient davantage comme une représentation de la rébellion, de la liberté individuelle et du rejet des normes sociales. Ils sont souvent athées et n’adhèrent pas à une croyance en une entité divine.

Les lucifériens quant à eux vénèrent Lucifer, qu’ils considèrent comme une figure de lumière, de connaissance et de rébellion. Ils peuvent être athées ou théistes. Les lucifériens théistes voient souvent en Lucifer une divinité bienveillante, opposée à un Dieu vengeur et tyrannique.

Pratiques communes et différences

Les satanistes et les lucifériens ont en commun l’utilisation de rituels, de symboles et de cérémonies. Ces pratiques visent à créer une atmosphère particulière, à invoquer des forces spirituelles et à obtenir des bienfaits terrestres. Ils peuvent également pratiquer la magie (magie satanique), mais leurs approches varient considérablement.

Les messes noires sont des rituels souvent associés au satanisme et au luciférisme. Elles peuvent inclure des invocations, des sacrifices symboliques et des actes sexuels.
Les égrégores sont des entités énergétiques créées collectivement par un groupe de personnes. Les satanistes et les lucifériens utilisent souvent les égrégores pour amplifier leur pouvoir et atteindre leurs objectifs.


Distinction entre satanisme et luciférisme

La principale différence entre le satanisme et le luciférisme réside dans la figure centrale du culte. Les satanistes vénèrent Satan, tandis que les lucifériens vénèrent Lucifer. Cependant, cette distinction n’est pas toujours claire, car les deux figures sont souvent confondues ou assimilées.

En magie sataniques et luciférienne, les rituels sont basés sur les évocations des démons (qu’ils soient considérés comme symboles ou non). En magie luciférienne, les  lucifériens se servent  de différents accessoires pour parvenir à leurs fins; ils ont recours à des plantes, des dagydes. Les satanistes eux disposent d’un minimum d’accessoires (croix à l’envers, hosties noires, bougies noires), ils utilisent surtout la magie mentale.

Note importante :

Il est important de noter que les satanistes et les lucifériens sont des groupes très hétérogènes. Les croyances et les pratiques varient considérablement d’un individu à l’autre et d’un groupe à l’autre. Les stéréotypes véhiculés par les médias sont souvent faux et ne reflètent pas la réalité de ces communautés.

 

La Wicca et la Wicca luciférienne

 

La Wicca est une religion néopaïenne qui célèbre les cycles de la nature et vénère une Déesse Mère et un Dieu Cornu. C’est une religion polythéiste, voire panthéiste, qui honore une multitude de divinités associées aux forces de la nature.

Pour les Wiccans, la nature est un temple vivant, le reflet de la Grande Déesse et du Dieu Cornu. Ils célèbrent les cycles naturels, les saisons et les phases lunaires, considérant chaque élément comme sacré.  Ces divinités peuvent varier d’une tradition à l’autre, mais elles sont généralement liées aux éléments (terre, air, feu, eau), aux astres et aux cycles de la vie. Les pratiquants utilisent les plantes, les cristaux et les éléments pour entrer en contact avec les énergies subtiles de l‘univers. Cette magie, souvent qualifiée de « naturelle » ou « élémentaire« , vise à favoriser l‘harmonie, la guérison et le développement personnel.

La Wicca présente de nombreux points communs avec le chamanisme, une tradition spirituelle ancestrale. Les chamans et les wiccans partagent une vision du monde animiste, où les esprits animent tous les éléments de la nature. Ils pratiquent tous deux des techniques de divination, de guérison et de voyage astral. Cependant, il est important de noter que la Wicca est une religion moderne, (créé par Gérald Garner au siècle dernier, lui même influencé par les travaux de l’anthropologue Margaret Murray) influencée par d’autres courants spirituels, tandis que le chamanisme englobe une multitude de pratiques ancestrales.

Les wiccans, comme les chamans, cherchent à établir une connexion profonde avec le monde naturel. Ils utilisent des rituels, des méditations et parfois des substances naturelles pour modifier leur état de conscience et accéder à des réalités non ordinaires. Ces pratiques leur permettent de communiquer avec les esprits de la nature, de recevoir des conseils et de guérir les maux. Les chamans, (tout comme les alchimistes sont les ancêtres de la chimie) sont les ancêtres de la médecine moderne, car ce sont eux qui ont découvert le pouvoir magique et thérapeutique des plantes et des minéraux de la nature. En ces temps là, l’homme ne faisait qu’Un avec son environnement naturel. Il faut savoir que le chamanisme est la religion la plus ancienne de l’homme, il existait avant les civilisations primitives, avant que s’amorce la longue marche de nos ancêtres jusqu’au temps présent. Par conséquent, la Wicca peut être définie comme une religion chamanique, et comme pour le chamanisme, seuls quelques privilégiés ressentent le besoin irrésistible d’entrer dans son cercle de lumière.

 

La Wicca luciférienne : une synthèse complexe

 

Le terme « Wicca luciférienne » est souvent utilisé pour désigner une synthèse personnelle entre les principes de la Wicca et les croyances liées à Lucifer. Il s’agit d’une construction récente, qui ne fait pas consensus au sein des communautés wiccanes ou lucifériennes.

Les adeptes de la Wicca luciférienne cherchent généralement à combiner :

Les éléments fondamentaux de la Wicca : respect de la nature, vénération d’une Déesse Mère et d’un Dieu Cornu, pratique de la magie.
Une réinterprétation de figures mythologiques : Lucifer est souvent vu comme une figure de rébellion, de connaissance et de lumière intérieure. Il peut être associé à des divinités païennes comme Phosphoros ou Prometheus.
Une exploration des aspects sombres de la psyché: Les adeptes de la Wicca luciférienne s’intéressent aux aspects sombres de l’être humain et cherchent à les intégrer dans leur pratique spirituelle.
Il est important de noter que la Wicca luciférienne est une pratique très personnelle et que les croyances et les rituels peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre. Il n’existe pas de dogme ou de doctrine officielle pour cette tradition.

Les principales différences avec la Wicca traditionnelle:

  • La figure de Lucifer: La Wicca traditionnelle ne vénère pas Lucifer.
  • L’accent mis sur les aspects sombres : La Wicca luciférienne explore davantage les aspects sombres de la psyché humaine.
  • Les influences extérieures: La Wicca luciférienne est souvent influencée par des courants ésotériques et occultes, tels le luciférisme.

Important :

La Wicca luciférienne : une pratique marginale et peu connue. Les informations disponibles sur ce sujet sont souvent contradictoires et sujettes à interprétation. Il est essentiel d’aborder cette thématique avec un esprit critique et ouvert.

Conclusion:

La Wicca luciférienne est une synthèse complexe qui cherche à concilier des éléments issus de différentes traditions spirituelles. Elle offre une voie personnelle pour ceux qui souhaitent explorer les aspects sombres de leur psyché et développer une relation plus profonde avec la nature et le divin.

 

La Wicca lucifera

 

Notre voie spirituelle : une synthèse personnelle

Notre pratique spirituelle s’inspire de diverses traditions, notamment la Wicca, le chamanisme (notre art de vivre), le taoïsme (notre philosophie) et la mythologie sumérienne (notre religion). Nous avons choisi de créer notre propre chemin, en nous appuyant sur ces sources pour développer une vision du monde personnelle et cohérente.

Nos croyances fondamentales :

Polythéisme : Nous croyons en l’existence de nombreux dieux et déesses, chacun ayant ses propres domaines et attributs. Notre panthéon s’inspire notamment de la mythologie sumérienne. Nous honorons d’ailleurs le couple divin Inanna-Damuzi et Sin (Ea-Enki).
Réincarnation : Nous croyons en la réincarnation de l’âme et en un cycle de vie, de mort et de renaissance.
Magie : Nous pratiquons la magie comme un moyen de se connecter au monde spirituel et d’influencer les événements.
Nature : Nous avons un profond respect pour la nature et croyons en l’interconnexion de tous les êtres vivants, et que chaque élément comporte une énergie: vision animiste.
Déités et esprits : Nous reconnaissons l’existence de différentes entités spirituelles, telles que les dieux, les déesses, les esprits de la nature et les ancêtres. Les démons, selon nous, sont des esprits neutres, associés aux aspects les plus sombres de la nature humaine. Ils ne sont ni bons ni mauvais, mais servent à nous tester et à nous faire évoluer.
Extraterrestres : Nous croyons que l’humanité a des origines extraterrestres et que nous sommes le résultat d’expérimentations génétiques.

Notre approche:

Nous n’adhérons pas à une vision manichéenne du bien et du mal. Nous considérons que tous les aspects de l’existence, y compris les ténèbres, font partie de l’harmonie cosmique. Notre pratique spirituelle vise à nous connecter à toutes les facettes de notre être, y compris celles qui sont souvent refoulées par la société.

Nous valorisons l’exploration de soi, la croissance personnelle et la recherche de la connaissance. Nous croyons que chaque individu a le potentiel de se connecter au divin et de réaliser son plein potentiel.

Remarque : Bien que nous nous inspirions de la mythologie sumérienne en honorant EaEnki, nous avons choisi d’utiliser le nom ‘Lucifer‘ dans certains de nos rites spirituels et rituels pour évoquer les aspects de lumière intérieure, de connaissance et de rébellion inhérents à cette divinité. Cette appellation ne doit pas être confondue avec les interprétations modernes et souvent négatives de Lucifer. Notre approche est profondément personnelle et s’inscrit dans une perspective païenne et polythéiste. De plus, les rites du pacte magique ont pour rôle d’affronter le démon relié au vice (choisi) afin de matérialiser cette émotion et de pouvoir s’y confronter, de la vivre un temps pour pouvoir plus facilement à terme le bannir.

 

 

 

 

 

 

Rédaction : Lilith donkere Hel (2019).

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